Lutter contre le gaspillage alimentaire en 3 étapes

Créatrice de contenus survitaminés

Lutter contre le gaspillage alimentaire : mission tout à fait possible ! Vous pouvez facilement, à votre échelle, réduire le gâchis chez vous, mais aussi contribuer à limiter celui des commerçants, et agir directement au niveau de la production des denrées pour limiter les pertes. Vous allez voir, ces conseils sont faciles à mettre en place dans votre quotidien et sont autant de petits gestes pour la planète. 

Réduire le gaspillage à la maison

Pour limiter chez vous la quantité de nourriture qui part à la poubelle, suivez ces 3 conseils faciles à mettre en œuvre.

Mieux conserver ses aliments

Lorsque l’on jette un aliment, c’est qu’il n’est plus bon à être mangé. Pour ne pas le jeter, il suffit donc de bien le conserver. CQFD. 

Tout d’abord, respectez la chaîne du froid : limitez au maximum le temps hors réfrigérateur. Le froid ralentit le développement des bactéries, et permet une meilleure conservation. 

Ensuite, pensez à bien refermer les emballages des aliments périssables : pain de mie, brioche, salade… Ils limitent l’évaporation de l’eau, et évitent ainsi un dessèchement prématuré. 

N’oubliez pas de mettre vos pommes de terre, oignons, échalotes et ails dans un endroit sombre, afin d’éviter qu’ils ne germent

Quant à vos fruits, laissez-les au soleil le temps qu’ils mûrissent, puis direction le frigo si vous ne pouvez pas les consommer immédiatement (sauf pour la banane qui ne supporte pas le froid). 

Enfin, limitez vos achats d’aliments périssables, tels que la viande et le poisson. Ils se conservent mal et doivent être consommés très rapidement. Mieux vaut retourner en acheter plutôt que de les jeter. 

Comprendre les dates de péremption

Il existe deux dates différentes indiquant le délai de consommation : 

  • la date limite de consommation, qui ne doit pas être dépassée 
  • la durée minimale de consommation, qui sert à titre indicatif

La date limite de consommation se repère par la phrase “à consommer jusqu’au…”. Elle concerne surtout la viande et le poisson, et ne doit pas être dépassée, sous peine de risques pour la santé. 

La durée minimale de conservation s’annonce par la phrase “à consommer de préférence avant le…”. Elle signifie que les qualités du produit sont garanties jusqu’à cette date, mais qu’il reste sans danger après. 

Par exemple, le café, les biscuits, les épices peuvent perdre de leur goût après un certain temps, mais demeurent consommables. 

Les produits laitiers sont aussi dans ce cas : yaourts et fromages peuvent être consommés bien après la date indiquée. 

Pour ces produits, en cas de doute, suivez ces trois points : 

  • observez
  • sentez 
  • goûtez

Avant de jeter un produit, fiez-vous à vos sens, il est très probable qu’il soit encore consommable.

Réduire ses déchets

compostage

En dépit de tous vos efforts, il subsiste encore des pertes, ne serait-ce que les épluchures, le marc de café ou encore les feuilles de thé. 

Sachez qu’il est possible de limiter ces déchets-là, tout simplement en les transformant en compost. D’ailleurs, le tri des déchets compostables sera rendu obligatoire en 2024 : chaque foyer devra posséder un bac à compost ou bien déposer ses déchets organiques dans un composteur municipal. 

Si vous souhaitez vous y mettre dès aujourd’hui, renseignez-vous auprès de votre commune. Par exemple, celle de Marseille subventionne l’achat de lombricomposteur (composteur d’appartement utilisant les vers de terre). Vous n’aurez pratiquement rien à débourser pour transformer vous-même vos déchets en engrais.

Contribuer à limiter la perte des distributeurs

Les supermarchés, boulangeries et restaurants sont eux aussi responsables d’une grande partie du gaspillage alimentaire. Heureusement, il existe des alternatives simples pour limiter ce gâchis (et faire du bien au porte monnaie).

Acheter les invendus grâce aux applis anti-gaspi

Face à cette problématique de gaspillage, des entrepreneurs ont lancé des initiatives : vendre à bas prix les invendus des commerçants. Les appli anti-gaspi sont nées. 

Le principe est simple : mettre en relation les commerces ayant des invendus, et les consommateurs. Parmi ces applications, la plus célèbre, Too Good to Go, est déjà utilisée par près d’1 Français sur 5. 

Le principe est simple : vous réservez un panier, et si le commerçant a des invendus, vous venez les récupérer. Le tout pour une somme modique. 

Créer une association pour récupérer les produits non vendus

Cette option-là est la moins simple à mettre en place, mais l’impact anti-gapi est considérable. 

Depuis 2016, la loi Garot interdit aux grands supermarchés de détruire les denrées alimentaires encore consommables, et les oblige à nouer des partenariats avec des associations d’aide alimentaire. S’il n’y a pas d’association de ce type dans votre quartier, libre à vous d’en créer une, pour ensuite organiser des dons alimentaires.

Aider à limiter la destruction de fruits et légumes par le producteur

Une grande partie des fruits et légumes produits n’arriveront jamais dans votre assiette, et ce, simplement parce qu’ils ne répondent pas aux standards de consommation. Voici nos conseils pour changer vos habitudes.

Apprendre à consommer différemment

Une carotte tordue, une pomme tachée, un kiwi riquiqui… Qui a décrété que les fruits et légumes doivent être beaux pour être mangés ? Et d’ailleurs, c’est quoi la beauté ? Certainement pas l’uniformité !

Qu’on se le dise : l’aspect des fruits et légumes ne change en rien leur goût, ni leur propriétés nutritionnelles. 

Pourtant, les fruits et légumes ne rentrant pas dans les calibres décrétés par la grande distribution sont écartés du circuit de la consommation. 

Pour dénoncer cette aberration, l’entreprise Bene Bono a créé des paniers de fruits et légumes non calibrés, tachés, déformés. Une belle initiative, qui permet de s’éduquer à d’autres normes (et de manger sain !). 

Un premier pas pour sortir des standards marketing et limiter le gaspillage alimentaire

Favoriser les initiatives d’upcycling

cosmétiques aux fruits anti gaspillage

Pour limiter les pertes des producteurs, il existe des alternatives, et notamment l’upcycling. Cette technique de recyclage consiste à utiliser un produit initial, pour le transformer en quelque chose de nouveau. 

Les fruits et légumes, en plus de leurs vertus gustatives et nutritionnelles, s’avèrent être aussi de très bons actifs pour la beauté de la peau et des cheveux. 

Alors chez Pulpe de Vie, on récupère les invendus des petits producteurs bio régionaux, et on les incorpore dans nos cosmétiques. On donne ainsi une nouvelle vie aux fruits et légumes qui auraient, sinon, été détruits. C’est ça, notre engagement anti-gaspi.

Une bonne action pour la planète, et pour nos petits producteurs !