4 astuces pour déchiffrer les cosmétiques

Créatrice de contenus survitaminés

 Entre les étiquettes incompréhensibles et les différences de prix élevées, pas évident de s’y retrouver dans la jungle des cosmétiques. Voici quelques astuces pour ne plus vous faire avoir et pour faire du bien à votre peau (et à votre porte-monnaie). 

Comprendre l’étiquette

Comprendre l’étiquette, c’est comprendre ce que vous achetez. On vous vend un produit “naturel”, alors que des produits dérivés du pétrole entrent dans la composition ? Bim, désormais, grâce à vos super compétences de décodeuses, vous ne vous ferez plus avoir !

Les noms INCI

Pour des raisons d’homogénéisation au niveau international, les noms des produits utilisés en cosmétique répondent à des normes.

Deux langues sont utilisées : le latin et l’anglais. Le latin désigne le nom botanique des plantes, et l’anglais le reste.

Par exemple, pour Lavandula Angustifolia Water (eau de lavande), la plante est désignée par son nom botanique latin, et l’anglais est utilisé pour désigner le type de préparation.

Lire les étiquettes devient vite un parcours du combattant. Ah, si seulement vous ne rêvassiez pas pendant les cours de latin ou d’anglais !

Pas de panique, nul besoin de rouvrir vos livres d’écoles, la technologie vous aide à décrypter ces petites lignes.

Vous pouvez utiliser une application de produit de beauté pour décrypter les ingrédients, et surtout, leur dangerosité. Plusieurs appli font très bien le taf, on en parle dans cet article : “Application de produit de beauté“. Mais attention à ne pas céder à toutes les mentions alarmistes : il en va de votre santé mentale ! Sinon, vous allez rapidement devenir une paranoïaque de la salle de bain. Faites preuve de bon sens. Si un produit est indiqué comme “allergisant”, et si vous n’y êtes pas allergique, aucun problème pour vous !

Chez Pulpe de Vie, on a fait le choix de la transparence : tous nos ingrédients sont traduits sur notre site en langage compréhensible, et on a même ajouté une petite définition pour les plus compliqués. Car non, tout le monde ne sait pas à quoi sert l’acide lévulinique (je vais vous le dire : à la conservation des produits BIO, il provient du sucre de canne et de colza, voilà, vous êtes rassurée, votre crème ne contient pas de conservateurs chimiques).

Le pourcentage des ingrédients

Les ingrédients sur les liste INCI sont triés par pourcentage : du plus haut au plus bas. Voilà pourquoi le fameux « aqua » sort généralement en tête de liste ! Méfiez vous de ceux commençants par « Paraffinum liquidium », cela signifie que leur composante principale est faite d’un dérivé de pétrole.

Les ingrédients dont la concentration est inférieure à 1% peuvent être présentés dans le désordre.

Ne pas se faire avoir dans les rayons

Produit cher n’est pas synonyme de qualité !

Depuis que vous vous êtes mis au latin, vous avez pourtant vérifié : ni caviar, ni diamants, ni champagne dans ce sérum à 55 €. Son prix est-il justifié, ou est-il un simple argument marketing pour justifier des wording « toujours plus » tel que « Subilimiçance sublimissime » ou « Cure d’Elixir de jouvencelle » ?

C’est un constat triste, mais vrai : il faut généralement payer plus cher pour avoir de la meilleure qualité. Inutile de vous faire la liste des cosmétiques en dessous des 5€, qui se targuent d’un ingrédient phare sur leur packaging, pour qu’en fait celui-ci soit présente en quantité infime (vous savez un peu comme ce jus multi-fruit premier prix, où vous n’avez en fait que 0,01% d’extrait de mangue).

Cependant, un tarif excessif ne sera pas forcément synonyme de qualité. On citera comme exemple le rapport de 60 millions de consommateurs sur les cosmétiques, où on trouve des dérivés de pétrochimie, PEG et autres substances dans des produits d’apparence rassurante . Conclusion : fiez-vous à l’étiquette du produit, pas celle du prix !

Chez Pulpe de Vie, on est transparent : on propose des soins BIO, de qualité, et à petit prix. Bref, que des choses qui donnent la pêche !

Huiles en rayon cosmétique ou alimentaire, quelle différence ?

En général, très peu. De l’huile de coco provenant du rayon beauté ou du rayon huile, c’est kif-kif pareil. La seule différence : l’emballage, et le prix ! On peut aller chercher du côté des taxes pour expliquer la différence de prix. Celle de l’alimentaire est moins élevée qu’en cosmétique. Mais une si grande différence provient aussi (et surtout) du marketing…

Dans certains cas précis, la variation de prix dépend de la méthode d’extraction. Par exemple, pour l’huile d’Argan, celle à usage alimentaire est torréfiée, ce qui n’est pas le cas de l’huile d’Argan à usage cosmétique, pressée à froid.

Vous voilà armée pour décoder les étiquettes de vos produits préférés !

 

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